Devant les coups du sort il n’y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l’on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s’abandonne à vivre. C’est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au lit.
Antithèse : voilà le premier mot qui m’est venu à l’esprit pendant la lecture de ce recueil de nouvelles. Tesson fils joue avec les figures du bien et du mal, les paradoxes de la vie et cela laisse souvent un goût amer. L’écriture de Sylvain Tesson n’est pas gaie mais elle est si belle et puissante, comme celle des auteurs russes je trouve, qu’on ne peut que le suivre.
Ce recueil est composé de 19 nouvelles dont les thèmes sont les sujets de prédilection de Sylvain Tesson : les voyages, les terres dépeuplées et délaissées, la guerre, Napoléon, les funambules, la vodka et l’amour. Pour la plupart, ce ne sont pas mes sujets favoris, mais il faut dire que l’écriture de cet écorché vif de Tesson force l’admiration et sa philosophie très camusienne, évidemment, me séduit…
Il en parle mieux que moi :
J’aime beaucoup l’écriture de Sylvain Tesson et son immense culture. Avec ce recueil, c’était la première fois que je lisais des nouvelles de cet auteur, étant plutôt habituée à ses récits de voyage, mais je n’ai pas été déçue.
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Je suis en train de le lire et je dois dire que c’est en effet très pessimiste mais finalement c’est la vie qu’il décrit ! Un je ne sais quoi me retient tout de même, mais je dois dire que les chutes sont vraiment bien trouvées.
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